Auteur/autrice : pascal lievre
Fag paintings
Never mind the Pollocks
Jackson Pollock a réalisé une series de peintures entre 1947 à 1950 qui comprend plusieurs œuvres en émail sur papier de gesso - couverte , dont n° 14 Gray est un exemple particulièrement frappant . Pollock coulait la peinture émail noir sur la surface tandis que le gesso était encore humide afin que la peinture se répande dans le blanc crayeux, créant un halo gris argenté. Numéro 14 Gray incarne une nouvelle méthode de travail de Pollock ; la peinture fusionne littéralement avec l’ émail et le gesso. Dans cette période , Pollock s’efforce de créer une ligne en dehors du champ de la représentation pour en faire une ligne du mouvement pur.
Minimal Abstract
Toxic Picasso
Made in France
Made in France est une série de peintures sur toiles et sur papier réalisée entre 2007 et 2009 formant un corpus d’oeuvres reprenant des oeuvres d’artistes français nés entre le XVIIIème et le XXème siècle. L’ensemble a été présenté pour la première fois sur une invitation de Guillaume Lasserre à la galerie Rutebeuf à Clichy en 2010. Un livre a été édité à cette occasion, avec un texte de Dimitri Salmon.
Voir Exposition Made in France
Livre Made in France
Bodysculptures of Tom of Finland
Queeriser huit dessins de Sol Lewitt
Atlas féministe
Hallucinations
J’aime la philosophie
Les images ont été présentées sous forme de tirages photographiques argentiques dans des expositions en galerie, en foires d’art et sous formes d’affiches pour l’exposition Yokohama France vidéo collection 2008 à la Red Brick House, Yokohama, Japon. Exposition Yokohama (Japon) Show off art fair
Andy Warhol’s voguing
Body sculptures of Rineke Dijkstra
The dark side of Cy Twombly
The Gold Mapplethorpe
Pascal Lièvre recouvre les chairs avec de la paillette or, c’est à la fois un geste sculptural dans le sens où la photographie devient le socle sur lequel est collé la paillette, une sculpture plate, qui montre en masquant la chair la dimension sculpturale.
J’aimerai rajouter à mon texte de présentation, quelques mots sur le regard que je peux porter sur cette série de Mapplethorpe, A l’époque, je voulais montrer la dimension sculpturale des corps représentés, mais aussi le fait que Mapplethorpe photographie des corps noirs comme des statues (beaucoup de références à la statuaire classique blanche) plaçant alors le corps noir au centre de l’histoire de la photographie en en cassant les codes issus d’une modernité remise alors en question. Notamment comment la paillette en scintillant pourrait déconstruire les éclairages de la photographie.
En 2020, nous devons regarder le travail de Mapplethorpe aussi sur la manière dont un homme blanc « regarde » les corps noirs et de la façon dont la sexualité des hommes noirs y est perçue comme foncièrement différente, excessive ou autre. Peut-être alors le geste de recouvrir les corps de paillettes or pourrait être perçu comme un moyen aussi de souligner la fétichisation que Mapplethorpe fait du corps noir. Je n’oublie pas dans cette histoire, que je suis moi aussi un homme blanc, et qu’en recouvrant les corps noirs photographiés par Mapplethorpe, je souligne la dimension fétichiste du corps représenté et sa dimension sculpturale. J'ai fait plusieurs versions de la série avec des couleurs différentes, argent, or, cuivre, rose, mauve, etc… Les corps sont alors transformés en sculptures de toutes les couleurs.
En présentant les différentes versions ensemble, on multiplie les points de vue, en déconstruisant le dualisme noir & blanc des images initiales en variations chromatiques.
Cette fétichisation est notamment dénoncée par Glenn Ligon, artiste africain-américain gay, qui a réalisé Notes of the margin of the black book entre 1991 et 1993. Partant des photographies du Black Book de Mapplethorpe, il intègre des textes encadrés. Ces derniers vont de la critique acerbe à la reconnaissance envers le photographe. Ces écrits sont de la main de certains de ses modèles, ou d’observateurs et observatrices de son travail. Plusieurs modèles témoignent de la personnalité égocentrique de Mapplethorpe, de son obsession pour sa célébrité ou du sentiment d’avoir été utilisé sans reconnaissance. Ligon laisse l’interprétation ouverte puisqu’il ne semble pas prendre parti entre les deux camps.
Exposition MACVAL 2015
The Black Mapplethorpe
Pascal Lièvre recouvre les chairs avec de la paillette noire, c’est à la fois un geste sculptural dans le sens où la photographie devient le socle sur lequel est collé la paillette, une sculpture plate, qui montre en masquant la chair la dimension sculpturale du corps. Et à la fois un geste qui efface les détails des corps, un geste presque puritain qui recouvre les chairs afin d’en souligner l’aspect scandaleux à l’époque.
J’aimerai rajouter à mon texte de présentation, quelques mots sur le regard que je peux porter sur cette série de Mapplethorpe, A l’époque, je voulais montrer la dimension sculpturale des corps représentés, mais aussi le fait que Mapplethorpe photographie des corps noirs comme des statues (beaucoup de références à la statuaire classique blanche) plaçant alors le corps noir au centre de l’histoire de la photographie en en cassant les codes issus d’une modernité remise alors en question. Notamment comment la paillette en scintillant pourrait déconstruire les éclairages de la photographie.
En 2020, nous devons regarder le travail de Mapplethorpe aussi sur la manière dont un homme blanc photographie les corps noirs et de la façon dont la sexualité des hommes noirs y est perçue comme foncièrement différente, excessive ou autre.(Kobena Mercer Cultures pornographiques. Anthologie des porn studies, 2015) Il y a aussi un essentialisme à l’œuvre dans ce livre, qu’il faut aussi aujourd’hui déconstruire. Peut-être alors le geste de recouvrir les corps de paillettes noires pourrait être perçu comme un moyen aussi de souligner la fétichisation que Mapplethorpe fait du corps noir. Je n’oublie pas dans cette histoire, que je suis moi aussi un homme blanc, et qu’en recouvrant les corps noirs photographiés par Mapplethorpe, je souligne la dimension fétichiste du corps représenté et sa dimension sculpturale. J'ai fait plusieurs versions de la série avec des couleurs différentes, argent, or, cuivre, rose, mauve, etc… Les corps sont alors transformés en sculptures de toutes les couleurs.
En présentant les différentes versions ensemble, on multiplie les points de vue, en déconstruisant le binarisme noir & blanc des images initiales en variations chromatiques.
Cette fétichisation est notamment dénoncée par Glenn Ligon, artiste africain-américain gay, qui a réalisé Notes of the margin of the black book entre 1991 et 1993. Partant des photographies du Black Book de Mapplethorpe, il intègre des textes encadrés. Ces derniers vont de la critique acerbe à la reconnaissance envers le photographe. Ces écrits sont de la main de certains de ses modèles, ou d’observateurs et observatrices de son travail. Plusieurs modèles témoignent de la personnalité égocentrique de Mapplethorpe, de son obsession pour sa célébrité ou du sentiment d’avoir été utilisé sans reconnaissance. Ligon laisse l’interprétation ouverte puisqu’il ne semble pas prendre parti entre les deux camps.
Exposition MACVAL 2015
The copper Mapplethorpe
Pascal Lièvre recouvre les chairs avec de la paillette noire, c’est à la fois un geste sculptural dans le sens où la photographie devient le socle sur lequel est collé la paillette, une sculpture plate, qui montre en masquant la chair la dimension sculpturale du corps. Et à la fois un geste qui efface les détails des corps, un geste presque puritain qui recouvre les chairs afin d’en souligner l’aspect scandaleux à l’époque.
J’aimerai rajouter à mon texte de présentation, quelques mots sur le regard que je peux porter sur cette série de Mapplethorpe, A l’époque, je voulais montrer la dimension sculpturale des corps représentés, mais aussi le fait que Mapplethorpe photographie des corps noirs comme des statues (beaucoup de références à la statuaire classique blanche) plaçant alors le corps noir au centre de l’histoire de la photographie en en cassant les codes issus d’une modernité remise alors en question. Notamment comment la paillette en scintillant pourrait déconstruire les éclairages de la photographie.
En 2020, nous devons regarder le travail de Mapplethorpe aussi sur la manière dont un homme blanc photographie les corps noirs et de la façon dont la sexualité des hommes noirs y est perçue comme foncièrement différente, excessive ou autre.(Kobena Mercer Cultures pornographiques. Anthologie des porn studies, 2015) Il y a aussi un essentialisme à l’œuvre dans ce livre, qu’il faut aussi aujourd’hui déconstruire. Peut-être alors le geste de recouvrir les corps de paillettes noires pourrait être perçu comme un moyen aussi de souligner la fétichisation que Mapplethorpe fait du corps noir. Je n’oublie pas dans cette histoire, que je suis moi aussi un homme blanc, et qu’en recouvrant les corps noirs photographiés par Mapplethorpe, je souligne la dimension fétichiste du corps représenté et sa dimension sculpturale. J'ai fait plusieurs versions de la série avec des couleurs différentes, argent, or, cuivre, rose, mauve, etc… Les corps sont alors transformés en sculptures de toutes les couleurs.
En présentant les différentes versions ensemble, on multiplie les points de vue, en déconstruisant le binarisme noir & blanc des images initiales en variations chromatiques.
Cette fétichisation est notamment dénoncée par Glenn Ligon, artiste africain-américain gay, qui a réalisé Notes of the margin of the black book entre 1991 et 1993. Partant des photographies du Black Book de Mapplethorpe, il intègre des textes encadrés. Ces derniers vont de la critique acerbe à la reconnaissance envers le photographe. Ces écrits sont de la main de certains de ses modèles, ou d’observateurs et observatrices de son travail. Plusieurs modèles témoignent de la personnalité égocentrique de Mapplethorpe, de son obsession pour sa célébrité ou du sentiment d’avoir été utilisé sans reconnaissance. Ligon laisse l’interprétation ouverte puisqu’il ne semble pas prendre parti entre les deux camps.
Exposition MACVAL 2015
The silver Mapplethorpe
Pascal Lièvre recouvre les chairs avec de la paillette noire, c’est à la fois un geste sculptural dans le sens où la photographie devient le socle sur lequel est collé la paillette, une sculpture plate, qui montre en masquant la chair la dimension sculpturale du corps. Et à la fois un geste qui efface les détails des corps, un geste presque puritain qui recouvre les chairs afin d’en souligner l’aspect scandaleux à l’époque.
J’aimerai rajouter à mon texte de présentation, quelques mots sur le regard que je peux porter sur cette série de Mapplethorpe, A l’époque, je voulais montrer la dimension sculpturale des corps représentés, mais aussi le fait que Mapplethorpe photographie des corps noirs comme des statues (beaucoup de références à la statuaire classique blanche) plaçant alors le corps noir au centre de l’histoire de la photographie en en cassant les codes issus d’une modernité remise alors en question. Notamment comment la paillette en scintillant pourrait déconstruire les éclairages de la photographie.
En 2020, nous devons regarder le travail de Mapplethorpe aussi sur la manière dont un homme blanc photographie les corps noirs et de la façon dont la sexualité des hommes noirs y est perçue comme foncièrement différente, excessive ou autre.(Kobena Mercer Cultures pornographiques. Anthologie des porn studies, 2015) Il y a aussi un essentialisme à l’œuvre dans ce livre, qu’il faut aussi aujourd’hui déconstruire. Peut-être alors le geste de recouvrir les corps de paillettes noires pourrait être perçu comme un moyen aussi de souligner la fétichisation que Mapplethorpe fait du corps noir. Je n’oublie pas dans cette histoire, que je suis moi aussi un homme blanc, et qu’en recouvrant les corps noirs photographiés par Mapplethorpe, je souligne la dimension fétichiste du corps représenté et sa dimension sculpturale. J'ai fait plusieurs versions de la série avec des couleurs différentes, argent, or, cuivre, rose, mauve, etc… Les corps sont alors transformés en sculptures de toutes les couleurs.
En présentant les différentes versions ensemble, on multiplie les points de vue, en déconstruisant le binarisme noir & blanc des images initiales en variations chromatiques.
Cette fétichisation est notamment dénoncée par Glenn Ligon, artiste africain-américain gay, qui a réalisé Notes of the margin of the black book entre 1991 et 1993. Partant des photographies du Black Book de Mapplethorpe, il intègre des textes encadrés. Ces derniers vont de la critique acerbe à la reconnaissance envers le photographe. Ces écrits sont de la main de certains de ses modèles, ou d’observateurs et observatrices de son travail. Plusieurs modèles témoignent de la personnalité égocentrique de Mapplethorpe, de son obsession pour sa célébrité ou du sentiment d’avoir été utilisé sans reconnaissance. Ligon laisse l’interprétation ouverte puisqu’il ne semble pas prendre parti entre les deux camps.
Exposition MACVAL 2015
Golden Ladies
Les impasses féministes en France
Les roses noires n’existent pas /Black roses doesn’t exist
Pascal Lièvre a rempli de paillettes noires les fleurs unifiant la série en transformant les oeuvres originales en une série inédite de roses noires. Il n’existe qu’une seule variété de rose noire qui ne pousse qu’en Turquie à Halfeti. Unique au monde cette rose noire presque métallique est impressionnante par son aspect presque surréaliste. Le professeur Dr. Turhan Baytop de la faculté de Pharmacie de l’Université d’Istanbul a découvert que la rose noire de Halfeti, réputée pour changer de couleur dès qu’on la coupe serait une descendante de la célèbre rose Louis XIV crée par le fleuriste J. B. A. Guillot en 1859 Lyon.
Les histoires de l’art finissent mal
Fétiches queer
Six portraits à la bougie
En 1996, j’ai travaillé pendant plusieurs mois avec six personnes séropositives suivies pour le VIH/Sida dans le service du professeur Kazatchkine à l’hôpital Broussais à Paris. J’ai réalisé six portraits à partir des papiers personnels qu’elles m’ont confié. Trois hommes et trois femmes ont souhaité participer à ce projet de manière totalement anonyme. Le protocole se résumait à tracer leur silhouette sur une grande feuille de papier et ensuite de remplir celle-ci en collant des papiers quiels m’avaient donné. Ces papiers avaient été choisis pour exprimer à la fois leur personnalité et leur relation avec la maladie. Des corps envisagés comme des espaces où s’exprime le point de vue de personnes malades sur la maladie. Nous avons décidé de ne pas montrer toutes les informations inscrites sur les papiers, et tenter d’imaginer une manière d’inclure la temporalité dans le processus d’apparition de certaines informations. Ces collages ont été recouvert de cire pour dissimuler une partie des informations. La cire sur le papier s’effritant avec le temps, nous avons parié que les morceaux se détacheraient et laisseraient apparaître les informations dans le futur. Les portraits ont été montré dans le service du professeur Kazatchkine en 1997. La même année, ils ont été accroché dans les bureaux de l’Agence Nationale de Recherche pour le SIDA (ANRS) et laissé en dépôt depuis. Nous avions imaginé à l’époque qu’un jour ces portraits pourraient être perçus comme des archives. Extrait du dossier de présentation : "Quand le sujet apporte ses papiers, je relève l’ombre de son corps sur une feuille de papier d’1,60m X 1,20 m. Nous décidons ensemble de la position du corps ainsi que de la couleur du fond du tableau. Ensuite, les papiers sont déchirés et collés à l’intérieur de la silhouette. La silhouette est recouverte d’une couche de bougie. Les bougies sont brûlées une à une, goutte à goutte s’installe un jeu avec les épaisseurs, les noirceurs résultant des mèches brulées. Le tableau achevé est placé dans une boîte pour recueillir les morceaux des bougies quand ils tombent." »