Therese Schlesinger, (née en 1863 à Vienne et morte en 1940 à Blois), est une militante des droits des femmes et femme politique du SDAP autrichienne. Elle fait partie des premières femmes élues au parlement de la Première République. Elle rejoint l’Association générale des femmes autrichiennes (AÖFV) en 1894 par l’intermédiaire de son amie Marie Lang, qui l’initie au féminisme.
Elle écrit pour le supplément féminin hebdomadaire du journal Volksstimme de Ferdinand Kronawetter. Elle devient porte-parole et vice-présidente de l’AÖFV. Elle milite pour le droit de vote pour les femmes, l’accès à l’enseignement supérieur et aux professions libérales.
Dans son livre Que veulent les femmes en politique ? en 1909, elle met l’accent sur l’éducation des femmes.
Le suffrage universel est accordé pour les femmes en 1918, en Autriche. Elle publie avec Adelheid Popp un article dans l’hebdomadaire Die Wahlerin incitant les femmes à voter et à se présenter aux élections pour l’Assemblée nationale constituante de 1919.
Après l’annexion de l’Autriche en 1938, Therese Schlesinger n’est plus en sécurité dans son pays en raison de ses origines juives et s’enfuit en France. Elle passe la dernière année de sa vie dans un sanatorium à Blois.