Louise Michel , (née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte (Haute-Marne) et morte le 9 janvier 1905 à Marseille), est une institutrice, écrivaine, militante anarchiste, franc-maçonne française aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris durant laquelle elle s’implique tant politiquement que militairement en intégrant les rangs de la Garde nationale. Elle est aussi une des représentantes les plus célèbres de la part prise par les femmes dans la Commune de Paris.
Elle devient enseignante en 1852 et ouvre des écoles mixtes libres où elle enseigne selon les principes républicains. Louise Michel pense que l’émancipation du peuple passe par l’accès à l’instruction et à l’éducation. Pendant la Commune, Louise Michel est à la fois combattante, ambulancière et propagandiste.
En 1873, elle est condamnée à être déportée en Nouvelle-Calédonie. Elle assimile les dialectes, les chants, les mœurs canaques et transmet son savoir. Là-bas, elle prend la défense des Canaques.
Elle revient en Métropole en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit son militantisme politique dans toute la France, jusqu’à sa mort à l’âge de 74 ans à Marseille.
Elle demeure une figure révolutionnaire et anarchiste de premier plan dans l’imaginaire collectif. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement libertaire.