Adelheid Popp (née en 1869 à Inzersdorf, morte en 1939 à Vienne) est une écrivaine autrichienne féministe et socialiste.
Elle quitte l’école après trois ans d’instruction et va travailler dans une usine. Par ses frères, elle participe à l’assemblée des travailleurs où elle prend la parole sur la situation des travailleuses et créé l’émoi. Après avoir travaillé pendant douze heures à l’usine, elle apprend le soir à lire et à écrire puis lit les écrits socialistes et écrit des articles sur la situation des travailleuses. En fin de semaine, elle est présente à des réunions du parti.
Après avoir aidé à organiser la grève des femmes, elle est la cible de la police secrète et va plusieurs fois en prison. En 1891, elle est membre de l’Association pour l’éducation des travailleuses de Vienne. En 1902, elle fonde l’Union des Femmes et des Filles Sociales-Démocrates. En 1909, elle publie anonymement La Jeunesse d’une ouvrière avec une préface d’August Bebel et diffusée dans les cercles socialistes.
En 1918, elle est élue à l’exécutif du parti puis au conseil municipal de Vienne où elle est présente jusqu’en 1923. En 1919, elle rentre au Conseil national et est réélue jusqu’en 1934. Elle est l’une des premières femmes députées en Autriche. Elle est également présidente de la Commission internationale de la Femme (en succession à Clara Zetkin). En 1929, elle publie Der Weg zur Höhe, une histoire du féminisme sociale-démocrate.