avec Michel BLAZY, Zoulikha BOUABDELLAH, GENERAL IDEA, Alfredo JAAR, Sister Carita KENT, Marie LEGROS, Pascal LIEVRE, Hamid MAGHRAOUI, MAURIN ET LA SPESA, Kent MONKMAN, François NOUGUIES, Florian PUGNAIRE, Lazare SAAVEDRA, Jean-Joseph SANFOURCHE, Kristina SOLOMOUKHA, TAROOP & GLABEL et Atelier YokYok.
Cette exposition proposée par les étudiants et étudiantes du Master 2 Métiers de l’art de l’Université Toulouse Jean Jaurès, en partenariat avec les Abattoirs et le Ciam, s’inscrit dans les programmations anniversaires des 40 ans du CIAM et des 50 ans de Mai 68.
La contestation au singulier n’existe pas. Il n’y a pas une mais des contestations. Nous contestons ce qui nous semble être contestable. Tout peut l’être. Les contestations sont innombrables, protéiformes, plurielles. Elles promettent les possibles. Elles sont vitales. Conflits armés, sociétés capitalistes, questions migratoires, réchauffement climatique, inégalités, discriminations, corruption, censure : pourquoi faut-il se pencher sur une cause plutôt que sur une autre, en embrasser une, en délaisser une autre ?
100 CONTESTATIONS POSSIBLES. SANS CONTESTATION POSSIBLE, les artistes contestent, ils prennent la liberté de l’action. Provoquer. Bousculer. Agiter. Dénoncer. Perturber. Faire vaciller les certitudes. Inventer de nouveaux langages.
Les œuvres rassemblées manifestent des indignations multiples. 19 étudiant.e.s, 19 commissaires d’exposition et autant de convictions personnelles pour un seul projet: nous sommes chacun.e.s nos révoltes et nos idéaux. Cette proposition, faite de choix et de renoncements, nous rassemble et nous divise. Elle ouvre vers de futurs possibles.